Quoi de neuf pour La Jauge Infernale : Covid Edition ?

Quoi de neuf pour La Jauge Infernale : Covid Edition ?

Déjà le sixième article publié sur ce blog ! Vous le savez, c’est ici que je prends le temps de vous donner des nouvelles et de vous raconter un peu plus en détails les grandes étapes de l’aventure Opsylon Games. Et presque quatre mois après mon dernier article, il y a du nouveau à partager ! Activités quotidiennes, édition limitée, futurs projets… il est temps de vous en dire plus !

5 mois après le lancement, on en est où ?

La dernière fois que j’ai écrit ici, La Jauge Infernale : Covid Edition fêtait ses 1 mois ! Un mois de joie, de stress, d’excitation… bref, un mois de rebondissements et surprises en tout genre qui ont fait de ce lancement l’une des expériences les plus marquantes de ma vie ! Avec maintenant un peu plus de recul, je réalise la chance que j’ai eue de pouvoir vivre tout cela, et d’avoir pu le partager avec autant de monde. D’ailleurs, je ne peux que confirmer ce que je pensais alors : savoir que ce jeu a pu permettre à des familles et groupes d’amis de se retrouver pour un moment convivial autour d’un thème pas vraiment réjouissant restera la plus belle sensation de cette aventure. Et les retours que je continue d’avoir la plus belle des récompenses !

Pour autant, ce serait mentir que de dire que les derniers mois n’ont été que bonheur et fierté. Comme toutes les expériences humaines et entrepreneuriales, ce début d’année a réservé son lot de hauts et de bas, de périodes intenses et d’autres très creuses.

Lorsque j’ai démarré cette entreprise, je m’attendais à ce que les débuts soient très difficiles : absence totale de notoriété préexistante, unique personne à travailler sur le projet, produit sortant de l’ordinaire… Il aurait fallu être un peu naïf pour croire qu’aucune difficulté n’allait venir ponctuer le chemin. Et pourtant, deux semaines après le lancement, l’entreprise tournait déjà à plein régime et j’avais parfois du mal à suivre l’engouement que les gens accordaient au jeu. Et quelque part, je crois que tout cela a un peu perturbé ce que j’avais en tête : moi qui pensais galérer pendant des mois avant de faire mes premières ventes, pour être ensuite sur un rythme de croisière, j’ai finalement connu un peu l’inverse.

Car oui, le monde du jeu et du jouet est un secteur dont on connait tous la saisonnalité. Si l’on estime que plus de la moitié des ventes de jeux se font autour des fêtes, ce n’est pas un hasard ! Et qui dit explosion en décembre, dit diminution les mois suivants. C’est donc avec une activité moins importante qu’a débuté l’année, ce qui a eu pour ma part deux grandes conséquences : d’un côté, le besoin de me recentrer sur le développement de l’entreprise et sa pérennité pour la suite. De l’autre, un peu plus de temps libre pour réfléchir à la direction dans laquelle je voulais aller et aux futurs projets que j’avais en tête.

Une édition limitée ?

Qui dit réflexion dit remises en question, hésitations et surtout décisions. Je brise le suspense immédiatement : je ne suis pas encore arrivé à l’étape des décisions ! Mais cette période m’a tout de même permis de réfléchir aux projets que j’avais, tant professionnellement que personnellement, et à comment tout cela pouvait se combiner pour poursuivre l’aventure dans les meilleures conditions.

Dès le début de la réflexion sur le jeu et son développement, un paramètre s’est imposé comme essentiel et incontournable : il fallait qu’il réponde à un besoin. Redonner le sourire sur une thématique compliquée, rapprocher des personnes qui avaient vécu éloignées pendant presque deux ans, les faire positiver et voir le bon côté des choses. Voilà la mission que j’avais donnée à ce jeu et à l’entreprise toute entière. Et 15 mois plus tard, je ne regrette absolument pas d’avoir pris cette direction. Les retours positifs et l’accueil qui a été réservé au jeu m’ont conforté dans l’idée que celui-ci répondait, au moins en partie, à ce besoin de positivité que l’on avait tous identifié.

En gardant cela à l’esprit, je pense qu’il est cependant important de savoir s’adapter et se remettre en question. Si je crois toujours qu’à l’heure où j’écris ces lignes, ce besoin de voir le bon côté des choses est encore d’actualité (et peut-être même plus que jamais), je ne sais pas si ce sera toujours le cas dans quelques années ou décennies. Du moins, je ne sais pas si le jeu, tel qu’il existe aujourd’hui, sera toujours la meilleure réponse à ce besoin en 2025, 2030 ou 2080. Je vois le jeu de société comme un savant mélange entre le réel et le fantastique, un objet de divertissement qui nous pousse cependant à réfléchir sur notre vie quotidienne et parfois, à changer notre manière de penser. C’est en tout cas l’objectif que La Jauge Infernale : Covid Edition porte selon moi, et celui que j’aimerais conserver sur les prochains projets sur lesquels je travaillerai. Mais cet objectif ne peut être atteint que si le jeu a une réelle raison d’être et qu’il apporte aux joueurs ce pour quoi il a été créé.

Pour toutes ces raisons, et bien que rien ne soit encore décidé, je pense aujourd’hui que La Jauge Infernale : Covid Edition, dans sa première version, sera une édition limitée. Pas de nouvelle fabrication sans une réelle évolution, et un jeu disponible seulement tant qu’il est réellement utile. Bien sûr, cela n’exclut pas une version améliorée, avec de nouveaux intitulés, personnages ou une mécanique légèrement modifiée. Mais cela veut dire, pour tous ceux qui l’ont acheté jusqu’alors et ceux qui le feront dans les prochains mois, une version unique et limitée d’un jeu intimement attaché à une époque si particulière et inédite. Et qui sait, ces boites deviendront peut-être un jour des objets collectors !!

Donner leur chance aux futurs projets

Si cette décision aurait du sens pour le jeu en lui-même, elle permettrait également de donner de l’espace et du temps au développement de nombreux autres projets. Que ce soit des jeux, des livres ou du contenu vidéo, les possibilités sont larges et le milieu du divertissement est loin d’être fermé à la nouveauté. A 23 ans, je crois sincèrement qu’il n’y a pas de chemin tout tracé et que les routes que l’on emprunte à l’instant t ne conditionnent pas notre vie pour les 10 années à venir. Poursuivre l’expansion du jeu tout en s’accordant le droit de ne pas vouloir qu’il reste l’unique projet définissant l’entreprise et moi-même donne alors beaucoup plus de place, tant mentalement que concrètement, à l’imagination de futures idées. Et au fond, celles-ci ne méritent-elles pas qu’on leur donne leur chance ?

Alors, oui, je conclus une fois de plus en affirmant que la route est encore longue, et que de nouvelles montagnes russes sont sûrement à prévoir. Mais cette fois encore, ce sont bien ces hauts et ces bas qui m’ont permis de grandir, de réfléchir et de mieux savoir dans quelle direction je souhaite avancer. Et je ne crois pas être le seul dans ce cas. Alors, continuons d’avancer, d’explorer et de grandir, tous ensemble et un pas à la fois. Car c’est sans doute là la meilleure façon de faire : doucement, mais sûrement. Et en ce qui me concerne, je vous donne rendez-vous très bientôt j’espère pour un nouvel article !

PS : si vous n’avez pas encore votre boîte de jeu, ne traînez plus ! Notre mission positive est bien engagée mais loin d’être terminée ! C’est par ici que ça se passe ;)

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Quoi de neuf pour La Jauge Infernale : Covid Edition ?

Yohan Foulcher

le avril 24, 2022

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